Carlos Betanzos, est du Mexique, il sert de coordinateur pour les brigades médicales nazaréennes pour le champ Mexique, nous raconte son expérience de la sous-traitance du COVID-19 et nous encourage à suivre toutes les recommandations du département de santé de nos communautés.
«Je m’appelle Carlos Betanzos, coordinateur des brigades médicales nazaréennes pour le champ mexicain, un rôle que j’exerce avec joie, honneur et passion depuis un peu moins de trois ans. Actuellement, en plus de représenter ce ministère, je suis ambulancier au service de la protection civile de la ville de Puebla d’où je viens.
Honnêtement, c’est compliqué de connaître le moment exact où j’ai été infecté, mais je l’ai sans aucun doute attrapé en soignant l’une des personnes que nous servons qui présentait des symptômes. Même si j’étais toujours sûr de porter correctement mon équipement de protection individuelle et de suivre toutes les mesures d’hygiène, cela ne suffisait pas pour éviter l’infection.
Mes symptômes ont commencé le mercredi 28 mai, avec une légère toux, mais les symptômes se sont aggravés au fil des jours. J’ai eu une toux sévère, de la fièvre, des douleurs musculaires, des douleurs articulaires, des maux de tête, une perte d’odorat et de goût et des difficultés à respirer. Mon cas a duré environ deux semaines, pendant lesquelles sous les soins et le traitement correct, et sans doute aussi la miséricorde de Dieu, je me suis complètement rétabli.
Je remercie Dieu d’avoir pu reprendre mes activités normales, en accordant plus d’attention aux protocoles nécessaires pour éviter à nouveau l’infection.
Je voudrais remercier tous les frères et sœurs qui veillaient sur ma santé et mon rétablissement, à tous ceux qui ont pris le temps de prier pour moi. Je suis sûr que chacun d’eux a été entendu par Dieu. D’un autre côté, chaque message ou appel que j’ai reçu a encouragé ce serviteur face à des moments de peur et d’anxiété.
Frères et sœurs, avec amour je vous exhorte à suivre toutes les recommandations des services de santé de vos communautés. L’utilisation de masques, de gel antibactérien et le maintien d’une distance appropriée entre les personnes sont essentiels pour nous protéger et protéger nos proches. Cette maladie est réelle, elle est grave, délicate et peut malheureusement parfois être mortelle.
Je crois fermement que Dieu contrôle chaque situation dans nos vies, et des situations comme celles-ci nous aident à dépendre davantage de lui, à croire en sa volonté et à croire que toutes choses fonctionnent ensemble pour le bien
J’espère que ces paroles éveilleront en vous tous le désir de vous garder en bonne santé et en sécurité pour continuer à travailler dans le travail qui nous a été confié.